La superficie totale des terres côtières au Nouveau-Brunswick est de 30 719 hectares soit 0,4% des terres provinciales. L'érosion côtière préoccupe de plus en plus les entreprises de tourisme néo-brunswickoises, ces entreprises ressentent les répercussions de l'érosion et des ondes de tempête causées par les événements extrêmes de tempête. La région du nord-est de la province affiche les taux d'érosion les plus élevés, suivie par le littoral du détroit de Northumberland puis de la Baie-des- Chaleurs.
Au Nouveau-Brunswick, la lutte contre l'érosion côtière est devenue depuis quelques années une question d'intérêt général. Des efforts sont consentis pour enrayer le drame, des manoeuvres sont mises en marche pour arrêter l'avancée de la mer, des stratégies sont conçues pour faire échec à l'engloutissement des terres côtières.
C'est dans le cadre de cette lutte contre l'érosion côtière que le gouvernement du Nouveau-Brunswick a financé plusieurs projets pour l'année 2013-2014, qui consistent à étudier ce phénomène et à sensibiliser la population à travers les organismes gouvernementaux et non gouvernementaux. Les fonds totaux accordés pour ces projets relatifs au littoral sont de 75 000 $.
C'est vrai que le gouvernement joue un rôle important dans la lutte contre l'érosion côtière. Mais, pour établir un équilibre essentiel entre les intérêts environnementaux, sociaux et économiques, il faut obtenir la participation d'une vaste gamme d'intervenants, notamment les résidents, les leaders des communautés et les représentants du gouvernement. Chacun doit apporter sa contribution propre au processus de protection et d'adaptation de la communauté, cette contribution peut prendre la forme de communication d'expertise, de réflexions ou d'intérêts prioritaires, ou encore de l'utilisation de pouvoirs décisionnaires.
28/02/24 à 08h28 GMT