Le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) diffuse cette semaine son mémoire dans le cadre des consultations provinciales sur la sécurité routière. Parce qu’ils sont plus vulnérables et qu’ils sont surreprésentés dans le bilan routier, les usagers à pied et à vélo doivent être mieux protégés.
En milieu urbain, ce besoin est criant. Le CRE-Montréal propose 21 recommandations pour lesquelles des actions précises sont suggérées. La proactivité de la Ville de Montréal et de certains de ses arrondissements doit inspirer des changements provinciaux dans la perspective de la Vision Zéro. La vie humaine doit prévaloir sur la vitesse automobile, ce qui doit se traduire dans les politiques publiques, les choix d’aménagements et d’investissements ainsi que dans le Code de la sécurité routière.
Le mémoire présenté recommande un grand nombre d’actions concrètes pour mettre ces orientations en pratique. Le CRE-Montréal souhaite que ces consultations soient le point de départ d’une prise de conscience collective que la sécurité des usagers du transport actif, à pied et à vélo, qui sont les plus vulnérables des usagers, doit être mieux assurée. L’amélioration de la sécurité routière sera bénéfique pour tous les citoyens. Nous sommes « Tous Piétons » à un moment ou à un autre, et une sécurité accrue pour les personnes à mobilité réduite, les enfants et les aînés le sera aussi pour l’ensemble de la société.
Encourager les transports actifs
La sécurité réelle et le sentiment de sécurité instaurés par un Code de la sécurité routière efficace et adapté à nos milieux de vie permettra d’encourager la marche et le vélo, deux modes de déplacement qui entraînent des effets positifs sur la santé publique. Encourager les transports actifs, c’est aussi favoriser l’intermodalité ainsi que l’accès aux commerces de proximité et aux soins de santé. Autrement dit, c’est assurer la vitalité socioéconomique du Québec. La sécurité routière apparaît donc comme la base pour encourager la mobilité durable. Elle est un des rouages essentiels pour contribuer aux efforts de réduction des émissions polluantes soutenus par les différents paliers de gouvernements.
En modifiant le Code de la sécurité routière, que ce soit par exemple en :
%u25CF introduisant le principe de prudence et le droit à la sécurité
%u25CF adaptant les sanctions en fonction de la vulnérabilité et de la gravité de l’infraction
%u25CF investissant 10 % des budgets dans le transport actif
%u25CF aménageant des rues complètes
%u25CF repensant le stationnement sur rue
%u25CF encadrant l’usage des véhicules lourds
%u25CF effectuant systématiquement des analyses d’impacts des projets et d’équité entre usagers
Pour lire le mémoire “Améliorer la sécurité routière : un projet de société aux multiples bénéfices », rendez-vous au bit.ly/2lZpCzD.
Source : Conseil Régional de l'Environnement de Montréal
19/11/24 à 15h53 GMT