En revisitant la technique traditionnelle du mortier et du pilon, les chercheurs ont développé des procédés de mécanochimie permettant de se passer des solvants et de leur toxicité. Un pas de plus vers la chimie verte…
Matières plastiques, médicaments, produits cosmétiques… Par ses activités de synthèse, la chimie dite « organique », qui se consacre aux composés contenant des atomes de carbone, contribue à la préparation d’un grand nombre de produits du quotidien. Cette activité, à l’heure du développement durable, se doit de limiter son impact environnemental tout en restant viable économiquement. Or l’un des problèmes cruciaux que ne soupçonne pas le consommateur, c’est que produire ces composés nécessite une grande quantité de solvants organiques souvent toxiques, volatils et délétères pour l’environnement. Pour limiter ces effets, les solvants peuvent être récupérés et recyclés. Mais il existe aussi une approche totalement différente, prometteuse et innovante : mettre au point des procédés complétement nouveaux qui s’affranchissent de l’utilisation de solvants en recourant… au broyage...
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Source : Le journal du CNRS
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19/11/24 à 15h53 GMT