Du 19 au 21 avril 2017, la construction de la coexistence et de la paix a été au d’un conclave qui a réuni des dirigeants locaux du monde, des responsables du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et de l’ONU-Habitat autour de la maire de Madrid (capitale espagnole), Manuela Carmena Castrillo.
C’était dans le cadre du 1er Forum mondial contre les violences urbaines et d’éducation pour la vie en société et la paix.
Le Forum dont la cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence du Roi Philippe VI d’Espagne était destiné à définir les tâches à mener non seulement par les gouvernements locaux mais aussi par les citoyens, pour la construction de la coexistence et de la paix.
Selon la maire de Madrid, «les villes sont une concentration de populations et de manifestations diverses de violence». Un binôme qui fait des responsables municipaux, des acteurs principaux dans la recherche des solutions, dans la découverte de nouveaux chemins à emprunter.
Et Manuela Carmena de préciser : «Ce Forum a pour but d’initier un processus ou de nous unir à d’autres processus déjà mis en marche, mais que nous n’avons pas encore acceptés».
Les centres d’intérêt de la rencontre de la capitale espagnole était de connaître, de percevoir, de partager les expériences, souvent inconnues à cause de leur faible influence territoriale, mais qui ont prouvé leur efficacité lorsqu’il s’agit d’aborder la violence urbaine.
Pour partager l’expérience de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier, avec les autres dirigeants locaux de la planète, la maire de Bangangté (ouest-Cameroun), Célestine Ketcha Courtès, a été invitée par son homologue de Madrid, Manuela Carmena Castrillo. À l’occasion, le membre du Conseil mondial des maires et lauréate du Prix d'excellence des Nations Unies pour le Service public 2014 a pris une part active à plusieurs rencontres de haut niveau dans la capitale espagnole.
09/12/24 à 13h08 GMT