Les résultats présentés par les études réalisées par le Comité Inter-États de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) affichent des chiffres impressionnants : sur les 3 800 000 ha de terres arables dont dispose le Sénégal, 2 400 000 ha sont fortement dégradées. C’est ce que qu'indiquait le Dr Mamadou Ndiaye au cours d’une présentation axée sur le thème : « Quelles solutions pour une agriculture saine et durable au Sénégal ? », lors du lancement officiel des activités du Groupe Éléphant Vert au Sénégal. Il a ajouté que le coût annuel de ces dégradations a été estimé à environ 550 milliards, soit 8% du produit intérieur brut (PIB). Le Dr Mamadou Ndiaye a par la suite énuméré plusieurs facteurs en cause, dont l’utilisation irrationnelle des engrais chimiques, et la réduction du couvert végétal du fait de la déforestation et de la sécheresse.
Pexine GBAGUIDI pour Unisféra
19/11/24 à 15h53 GMT