Le Centre pour l’environnement et développement (le CED) a lancé « l’Atlas des colères et résistances communautaires en Afrique. », dans le sillage d’un l’appel mondial à l’action (Global call action) qui vise à engager et à mobiliser les communautés, les organisations, les gouvernements et les particuliers du monde entier en faveur de la promotion et de la sécurisation des droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales.
« L’Atlas des colères et des résistances communautaires en Afrique » se présente comme une plateforme visant à rassembler les articles présentant les différents conflits et plaintes des populations locales en ce qui concerne l’accaparement de leurs terres. Les articles présents sur cette plateforme sont sélectionnés sur la base de plusieurs critères.
Selon les données fournies par le CED, plus de 370 millions des personnes autochtones dépendent de la terre et des ressources naturelles qu’elles détiennent. Malheureusement, seulement 1/5 des terres sont reconnues comme appartenant aux peuples autochtones ou aux communautés locales. Le reste est contrôlé par d’autres acteurs plus puissants. Ce qui a pour conséquence le fait que près de 1/3 de la population mondiale est exposée à une grande famine et essentiellement en milieu rural.
19/11/24 à 15h53 GMT