C’est un des programmes phares de l’Union africaine en vue de la lutte contre la désertification dans les régions du Sahel et du Sahara. Depuis le 23 mai 2017, le pan qui concerne le Cameroun a été lancé par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable. Le pays a en effet, émis le souhait en février 2016, de bénéficier de la Muraille Verte, suite à sa participation à la rencontre de haut niveau sur cette initiative qui avait lieu lors de la COP 21 à Paris.
Le Cameroun avait mis en avant les tendances croissantes de variabilité climatique, la dégradation des terres affectant le pays, en particulier le Nord, aride. L’Extrême nord du Cameroun notamment, fait partie du Bassin du Lac Tchad qui a subi une dégradation drastique en perdant 90% de sa superficie au cours des dernières décennies. D’autres régions sont touchées par la dégradation des sols et une sècheresse rapide. Ce sont les hautes savanes soudano-guinéennes, le plateau de l’Adamaoua et les hauts plateaux de l’Ouest.
Le Programme Grande Muraille Verte été lancé en 2007 par les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine pour améliorer la sécurité alimentaire, soutenir les écosystèmes afin de s’adapter aux changements climatiques. Le programme permet de mobiliser les ressources et l’engagement politique; il booste la mutualisation des efforts au niveau régional.
19/11/24 à 15h53 GMT