Le lancement de cette étude ce 17 juin 2017 à Yaoundé, se justifie, d’après le ministère camerounais des Transports par l’absence de documents de planification et de stratégie dans le sous-secteur du transport fluvial. Ce qui constitue une entrave sérieuse au développement de ce secteur ?
L’objectif de l’étude est de définir le programme des investissements qui devraient permettre d’améliorer et de développer la navigation fluviale dans la sous région partant du Cameroun. Et à terme, contribuer au désenclavement des régions économiques et l’amélioration des liaisons inter-états au sein de la Communauté économiques d’Afrique centrale.
Le plan de l’étude intègre, la construction des points d’embarcation/débarquement pour faciliter les mouvements des personnes et la manutention des marchandises aux points portuaires, la mise en place des balisages permettant de sécuriser le chenal naturel da la navigation etc.
Huit cours navigables ont été identifiés pour faire l’objet de ces aménagements, pour un linéaire de 600 km environ. Ce sont le Wouri, la Base Sanaga sur le tronçon d’Edéa à l’Océan Atlantique, la Benoué dans cours jusqu’au Nigéria ou encore deux points à partir de la Sangha jusqu’à la frontière avec le Congo et le Dja dans son cours Ndongo à Meloundou.
19/11/24 à 15h53 GMT