En 2016, le gouvernement de la Republique du Congo annoncait, le plan stratégique d’actions de protection sur cinqcinq ans. En 2017 face à la pression industrielles et humaines, dans tout le département de Pointe-Noire, les autorités ont décidé de le mettre en œuvre en en cette année 2017. La structure de ce plan d'action se présente comme suit: Résoudre l’incohérence des stratégies politiques institutionnelles et juridiques en matière de conversation et de conservation et de gestion de ces écosystèmes de mangroves, et exploitations massive du bois de chauffage. La révision de la stratégique de restauration et d’utilisation durable des écosystèmes de mangroves et des zones humides associées pendant les cinq ans. Ou encore la gestion participative des mangroves, forêts et zones côtières du Congo.
Pour le journaliste congolais, Marien Nzikou-Massala, durant les vingt dernières années, la ville de Pointe Noire, première métropole du Congo, après Brazzaville, a vu se succéder de nombreux changements : urbanisation, explosion démographique et surtout développement technologique. Sans réelle protection, durant des années. En plus de la présence humaine et son expansion qui a favorisé la destruction quasi-totale des écosystèmes de mangroves des sites de la Loya et de Mazra qui jadis, faisaient la beauté des lieux et attiraient des visiteurs. Dans ces sites, tout a été presque détruit malgré quelques expériences timides de reboisement à Mazra, souligne par ailleurs le journaliste.
Du point de vue operationnel, le plan qui démarre en ce dernier trimestre de l'année 2017, consacre la gestion intégrée et durable des mangroves et d’autres zones humides associées et des forets côtières dans l'espace urbain, pour endiguer le mal. Au prisme de la prévention, signalent les autorités publiques, le retour des journées de salubrité avec le concept «retroussons les manches ».
19/11/24 à 15h53 GMT