Le Mouvement Ceinture Verte accueille favorablement le rapport de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) sur l’avenir du secteur Pierrefonds-Ouest, qui souligne l’importance de protéger les milieux naturels et la biodiversité. Le Mouvement rappelle que le secteur Pierrefonds-Ouest représente un morceau important de la Ceinture verte du Grand Montréal.
« Pierrefonds-Ouest est en quelque sorte le deuxième poumon de Montréal, avec le Parc du Mont-Royal. Cet espace vert possède une biodiversité remarquable et s’insère dans un ensemble de conservation qui dépasse les frontières de l’arrondissement. La destruction de ce milieu naturel d’une richesse incomparable pour faire place à un projet immobilier mettrait en péril la réalisation d’un projet métropolitain de ceinture verte », a affirmé Sylvain Perron, coordonnateur du Mouvement Ceinture Verte.
Le Mouvement rappelle qu’une étude menée par la Fondation David Suzuki visant à compléter l’inventaire réalisé par l’arrondissement, qui s’intéressait uniquement aux milieux humides, a révélé que le site abriterait 219 espèces d’oiseaux et 17 espèces de reptiles et d’amphibiens.
« La conservation et la protection de nos milieux naturels doit être une composante majeure de la réflexion entourant les questions de développement. Il existe des cas où le coût environnemental à payer est trop grand, et c’est le cas du territoire ciblé par un projet immobilier », a poursuivi M. Perron.
Le Mouvement Ceinture Verte a tenu à rappeler que les consultations publiques sont un espace privilégié pour permettre aux citoyens d’exprimer leurs préoccupations vis-à-vis des projets de développement. Il a également souligné que la transparence et la communication sont des éléments incontournables pour établir un dialogue significatif.
« Cet exercice de consultation a une valeur immense. Les citoyens veulent participer à la protection du territoire. Dans le cas de Pierrefonds, la consultation s’est conclue par un message fort de la part d’une majorité écrasante des participants, tant du côté des citoyens que des organismes : la protection du territoire naturel doit être une priorité. Il nous apparaît impératif d’entendre ce message », a conclu M. Perron.
Source : Fondation David Suzuki
09/12/24 à 13h08 GMT