117.300 cyberattaques ont lieu chaque jour dans le monde, apprend-on d’une étude du Cabinet Pwc. Des centaines d’entreprises, dont des multinationales occidentales sont affectées. Actuellement, l’Afrique est quelque peu épargnée mais, n’en reste pas moins exposée. Selon les experts des Universités d’Afrique et de la diaspora, 80% des entreprises camerounaises sont de potentielles cibles de cyberattaques, d’où l’intérêt d’anticiper sur la sécurité numérique dans les pays du continent.
Cette problématique a été au cœur de la quatrième édition des « Universités d’Afrique et de la diaspora » (UAD), qui ont eu lieu à Douala (Cameroun), du 30 Octobre au 04 Novembre 2017. « Actuellement, l’Afrique, vu son niveau de développement, n’est pas une cible de choix pour les hackers. Ce qui est pour nous une aubaine. Cela nous donne la possibilité de mieux sécuriser l’avenir de l’Afrique, qui repose sur le numérique », a expliqué Ferdinand Nana Payong, le promoteur de l’événement, à la presse le vendredi 06 octobre. Un constat qui justifie le thème de l’édition 2017 des UAD : « Cybercriminalité : enjeu prioritaire pour le développement du numérique en Afrique ». Cette année, une quinzaine d’experts issus de plusieurs pays ont partagé leurs expériences et expliqué l’intérêt pour l’Afrique, d’investir dans la cybersécurité. Au-delà de l’enjeu sécuritaire, les UAD 2017 ont également l’ambition de valoriser des talents africains dans le domaine du numérique.
19/11/24 à 15h53 GMT