La France est fortement importatrice de matières : de matières premières brutes comme le gaz ou le minerai de fer mais aussi, et de plus en plus, de produits semi-finis et finis (ordinateurs, téléphones portables, mobilier, automobiles...). Ces importations génèrent des impacts environnementaux à l’étranger résultant de l’extraction, de la transformation, le cas échéant, et du transport de ces matières (émissions de gaz à effet de serre, pollutions de l’air, de l’eau et des sols, production de déchets...), qui ne sont pas directement visibles par les consommateurs.
La certification environnementale peut être un moyen de réduire ces impacts car elle permet aux acheteurs d’identifier les produits les moins polluants et incite ainsi les producteurs à mettre de tels produits sur le marché. Même si les difficultés de mise en oeuvre sont nombreuses, les pouvoirs publics ont des moyens d’agir en termes d’accompagnement et d’encouragement dans la mise en place de telles initiatives.
Télécharger le document (1054 hits)
19/11/24 à 15h53 GMT