Prenant la parole devant ses paires et membres de gouvernement réunis le 29 avril 2018 à l’occasion du premier Sommet de la Commission climat du Bassin du Congo, le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a invité l’Afrique dont il est le porte-voix en sa qualité de coordonnateur du CAHOSCC, mécanisme de l'Union africaine en charge d'adopter les positions du continent sur les questions climatiques, et la communauté internationale à s’unir en vue de préserver le second réservoir de carbone forestier du monde. « Il est donc plus que temps que tous et chacun comprennent qu’il ne s’agit plus d’une simple question environnementale, mais bien d’enjeux économiques, sociaux et même sécuritaires pour notre sous-région », a précisé le président gabonais.
Pour lui, l’Afrique doit pleinement jouer son rôle et trouver ses propres solutions contre le dérèglement climatique, car comme l’a-t-il indiqué : « Il ne s’agit pas d’aider l’Afrique. Il s’agit de sauver notre planète commune ». Le Communiqué radio presse qui fait l’économie de cette sortie du président gabonais informe par ailleurs que dans cette optique, le chef de l’Etat a réitéré l’engagement pris par le Gabon de diminuer ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 50%. La participation de notre pays à cet effort mondial de lutte contre le réchauffement climatique se matérialise, entre autres, par la mise en œuvre des deux Plans nationaux relatifs au climat et à l’affectation des terres.
09/12/24 à 13h08 GMT