Un programme de formation de quatre ans a été lancé au Gabon en matière de lutte anti-braconnage. Il s’inscrit dans le cadre d’un engagement de 26 millions de livres sterling (plus de 19,3 milliards de francs CFA) pris par le gouvernement britannique pour lutter contre la criminalité sur les espèces sauvages. Le module de formation vise le renforcement de l’interdiction de la vente d’ivoire ancien, pouvant servir de couverture au blanchiment d’ivoire illégal.
Concrètement, la Grande Bretagne travaille à améliorer les compétences des gabonais en matière de planification des opérations, de navigation et de collecte de renseignements. Une contribution immense au regard de ce que représentent les forêts gabonaise pour la biodiversité. Le Gabon abrite en effet, 50 à 60 % des 45 000 éléphants de forêt restants dans le monde.
Le tableau sombre de la destruction des pachydermes présente en Afrique de l’Ouest et centrale, plus des deux tiers des éléphants de forêt tués au cours de la dernière décennie, allant de 95% en République démocratique du Congo à 30% au Gabon. Les chasseurs d’éléphants recherchent leurs ivoires vendus aux sculpteurs.
Le Kenya, de la Tanzanie, de la RDC et le Rwanda ont déjà bénéficié d’un programme similaire offert par l’armée britannique en matière de lutte anti-braconnage.
19/11/24 à 15h53 GMT