D’après les organisateurs, ‘’l’Atelier de revue des technologies pour les zones agro-écologiques pour les zones soudano-guinéennes et sahéliennes’’ du 27 au 28 septembre à Garoua (région du Nord) consacre le retour des rapports entre la recherche et la vulgarisation agricoles, d’une manière générale, dans le transfert des innovations ou la valorisation des résultats de la recherche au Cameroun.
À cet effet, les filières porteuses (introduites il y a une trentaine d’année mais aujourd’hui abandonnées) qui ont retenu l’attention des chercheurs. Il s’agit notamment du blé, de l’anacardier, de la banane plantain, du haricot, du soja, de l’arachide et des racines et tubercules (manioc, igname, patate douce).
Il y a ainsi par exemple, la filière blé qui pose un sérieux problème de déficit de la balance commerciale du Cameroun. Car, d’après les données disponibles, le Cameroun importe plus de 400 000 tonnes de la farine de blé pour une perte de 100 milliards Fcfa par an.
Il y a également l’anacardier (anacardium occidentale, du nom scientifique) qui a été introduite au Cameroun depuis une trentaine d’années et qui est une spéculation porteuse pour l’économie, avec la noix de cajou qui est très sollicitée au plan international et susceptible de devenir une importante source de revenues pour les petits exploitants.
La finalité selon le Coordonnateur national du Projet national de structuration et d’accompagnement des producteurs et de vulgarisation agricoles (PROSAPVA), Mahama Dougdjé (ingénieur d’agriculture), c’est de revisiter les technologies existantes afin d’actualiser les fiches technico-économiques sur certaines filières des deux zones agro-écologiques du septentrion.
Il y a les filières maïs, sorgho, oignon, arachide…
Il s’agit pour ces scientifiques de voir ce qui a été fait ces dernières années en termes de recherche afin d’intégrer les nouveaux résultats obtenus dans les fiches technico-économiques et permettre aux encadreurs et vulgarisateurs de les mettre à la portée des producteurs, pour améliorer la productivité et par ricochet la production des spéculations concernées.
Compte tenu de son expertise avérée et de son implication dans le domaine, l’Institut de la recherche agricole pour le développement (IRAD) que dirige Dr. Noé Woin était fortement représenté par quatre chercheurs parmi lesquels le chef du Centre régional de la recherche agricole de Wakwa (Ngaoundéré), le Dr. Oumarou Palou et le chef Programme fruit, le Dr. Sali Bourou.
À l’occasion, il a été examiné, de fond en comble, les voies et moyens permettant de définir un cadre de collaboration durable.
Les même cause produisant les mêmes effets, il est à relever que pour les trois autres zones agro-écologies du pays, le même atelier est organisé dans la ville de Mbalmayo (centre-Cameroun) pour les régions du Centre, de l’Est et du Sud ; dans la ville de Bafoussam (ouest-Cameroun) pour les régions de l’Ouest et Nord-Ouest ; et dans la ville de Douala (littoral-Cameroun) pour les régions du Sud-Ouest et du Littoral.
19/11/24 à 15h53 GMT