La formation primaire et secondaire de RDC, dans son éducation civique, ne parle pas souvent ou de façon approfondie des droits humains ni des droits de l'enfant. Une pratique pourtant difficile à comprendre alors que tout citoyen doit connaître la loi et donc les respecter.
En République Démocratique du Congo, seul certains élèves de Commercial ont droit à un cours de Droit non approfondi et aucune sensibilisation n'est faite pour amener la jeunesse à promouvoir des activités sur le Droit de l'Homme ou encore la connaissance de la Constitution. Cette négligeance, pourtant contraire à la loi, a un impact considérable, tant au niveau personnel qu'au niveau social.
Ajourd'hui sur 100% de la jeunesse congolaise agée de moins de 20ans, seule 3% connait ses droits, avec pour consequence d'accepter certaines situations en violation de ses droits. L'exemple le plus flagrant c'est l'abu de pouvoir dont fait preuve la police, pourtant garante de la sécurité des personnes et de leurs bien, cette police se met à persecuter la jeunesse et personne n'y voit un crime car personne ne connait ses droits.
Un jeune congolais ignore par exemple que la Constitution de son pays, dans son Article 43, stipule que "Toute personne a droit à l'éducation scolaire (...). L'enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans tous les établissements publics". Cette loi ne s'applique pas sur l'étendu du territoire nationale et avec une consequence d'un taux d'analphabetisme de 27,1% avec un taux encore plus élevé de la population incapable de formuler une phrase en français plus ou moins correct ou d'effectuer une opération arithmétique.
La non instruction des lois fondamentales du citoyen, une forme d'abandon laissé exprès ou un oubli ?
La situation est si grave, que dans le quotidien du congolais, l'impunité est devenu monnaie courante et les pratiques en violation des droits de l'homme et autres droits fondamentaux sont devenu un modele de vie.
Il est question d'un eveil social mais aussi et surtout de revoir la procédure de l'enseignement pour ajouter dans le procésus éducationnel des enfants du niveau primaire et sécondaire, des activités et des cours sur les droits de l'homme et la constitution de son pays.
A titre d'exemple, il existe un article (Art.11) de la constitution de la RDC, qui dit "tous les êtres naissent libres et égaux en dignité et en droit", une loi qui interdit toute forme de trafic d'infuence mais pourtant ignorée. Et encore plus poignant, l'article 62 de la constitution qui dit "nul n'est cnesé ignorer la loi, Toute personne est tenue de respecter la constitution et de se conformer aux lois de la république".
Toutes ces lois pourtant primordiales ne sont pas mise à la connaissance des jeunes, ce qui a pour consequence un laissé aller tant par eux que sur eux.
Il est temps de reveiller une jeunesse consciente et averti, car le developpement du Congo et de celle-ci en depend grandement.
Grandir, c'est aussi accepter le changement.
19/11/24 à 15h53 GMT