« Ne laissons personne de côté » : tel est le thème de la Journée mondiale de l'eau 2019, qui est célébré le 22 mars. Cette journée concrétise les avancées de la communauté internationale concernant le développement durable et surtout l'accès, sans restriction, à l'eau.
A l'heure actuelle, 2,1 milliards de personnes ne disposent pas d'eau potable chez elles. Un chiffre qui ne cesse de grimper, dû principalement à l'augmentation de la population sur terre, et de la mauvaise qualité des infrastructure de gestion de l'eau, de son recueil à son utilisation en passant par son assainissement. Ces infrastructures sont parfois inexistant, laissant ainsi certaines populations sans eau potable.
L'une des principales promesse du Programme de développement durable à l'horizon 2030 est la circulation des progrès réalisé en matière de développement durable, étendu à l'ensemble des cinq continents. Ainsi l'objectif n°6 consiste à assurer d'ici 2030, l'accès de tous à l'eau et une gestion durable des ressources en eau.
En France, sur la question de l'eau le cadre réglementaire recouvre un aspect transversal. En effet, une politique de coopération s'est mise en place rapidement, permettant ainsi de conclure à un cadre juridique contraignant et totalement vaste. Vaste, car la question de l'eau regroupe la santé, l'éducation, la sécurité alimentaire, l'environnement, l'égalité etc. Ainsi la loi d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale (7 juillet 2014) et la Stratégie interministérielle eau et assainissement, constitue la référence.
Au niveau international, la France s'est engagée, par le biais de l'Agence Française de Développement, à doubler ses autorisations de financement dédiés au secteur de l'eau et de l'assainissement, soit environs 1,2 milliard d'euros. La France s'est particulièrement engagée sur le continent africain, à apporter une aide favorisant le développement et la mise en œuvre du droit à l'accès à l'eau et l'assainissement. Dans un rapport sur les financements octroyées par l'Agence Française de Développement en 2014, on remarque des résultats chiffrés permettant aux autorités française et étrangères, de conclure à une avancée positive et considérable de la coopération internationale en matière environnementale. Parmi ces chiffres, 1,5 million de personne ont bénéficié d'une amélioration de la qualité du système d'assainissement, et 2,2 millions de personnes ont eu accès pérenne à l'eau potable.
A l'aune de la Journée Mondiale de l'Eau, la France réaffirme ses engagements internationaux et nationaux, et estime que bientôt il serait possible de réutiliser les eaux usées. Il faut rappeler que la loi interdit de réinjecter des eaux sales dans le circuit d'eau potables. Cependant, en 2018, une dérogation s'est faite pour arroser le terrain de golf du Cap d'Agde. Une utilisation peut-être trop ambitieuse, un rapport scientifique de l’Agence sanitaires française est attendu avec impatience.
Car la France ne serait pas le premier pays à réutiliser les eaux usées. En effet, à Singapour, 35% de l'eau usée est réinjectée dans le circuit classique.
Cette pratique bénéficiera à l'ensemble de la planète car 80% des eaux usées des pays en développement s'écoulent en milieu naturel sans avoir été traitées.
09/12/24 à 13h08 GMT