À travers un atelier organisé à la Direction générale managée par le Dr Noé Woïn, le 06 août 2019 à Yaoundé (capitale politique du Cameroun), une trentaine d’employés de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) a été gratuitement formée sur la technique de lutte contre l’incendie et l’utilisation des extincteurs, en partenariat avec l’Institut de formation professionnelle de gestion des risques industriels (IFPGRI) de Douala (littoral-Cameroun).
Comment éviter, se protéger, gérer un incendie ; quels sont les types de feux (solides, de combustibles gazeux ou spéciaux) et d’extincteurs (mobiles, fixes, à eau pulvérisée additif, à poudre ou à CO2) ; la terminologie liée aux incendies ; le choix, l’utilisation, le coût et la durée de vie de l’extincteur, les effets de l’incendie sur l’homme et le matériel. Voilà, entre autres, les notions qui ont meublé la séance de formation dont les activités ont été lancées par le Directeur des ressources humaines (DRH), Severin Bikobo Bikobo.
«En cas d’incendie, il faut faire usage d’un extincteur approprié pour ne pas perdre ce qui a pris feu», a conseillé l’expert formateur de l’IFPGI, Serge Christian Gobe.
Les participants provenant des différents services de l’IRAD ont ainsi appris que le sable n’est pas un extincteur.
La phase pratique qui a secondé la théorie a permis aux apprenants de voir, en passant à l’action, comment manipuler l’extincteur et comment se protéger contre le feu.
Sous la conduite du formateur, les séminaristes visiblement dévoués sont, à tour de rôle, passé à l’épreuve risqué de l’extinction du feu suite à un incendie d’une bouteille de gaz butane, et ensuite, à partir des hydrocarbures (l’essence dans le cas de figure).
«Nous avions fait usage des extincteurs de type ABC, destinés à éteindre le feu provoqué par le bois, le papier, les métaux», a laissé entendre Bertrand Zing Zing, chercheur au laboratoire sol de la Direction générale de l’IRAD.
Et Isabelle Majo Kamdem de renchérir : «C’est une formation pratique qui va surtout nous apporter un plus dans notre quotidien. Parce que les connaissances acquises peuvent être utilisées aussi bien au lieu de service que dans la vie quotidienne, notamment à la maison où l’on peut faire face au feu à tout moment».
Clôturant la formation, le DRH de l’IRAD a appelé les participants à plus de lucidité. «Vous aviez été formés pour lutter contre le début d’incendie. N’allez donc pas jouer aux héros au quartier…», a-t-il martelé.
Ce séminaire est une preuve à suffire que le top management de l’IRAD ne ménage aucun effort pour assurer la formation des employés de l’Institut dans tous les domaines, pour leur plein épanouissement.
19/11/24 à 15h53 GMT