La liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature est primordiale pour connaître la situation de chaque espèce, surveiller l’évolution des menaces et identifier les priorités d’actions. Elle est réalisée grâce à la collaboration de nombreuses organisations de référence.
Son système classe chaque espèce et sous-espèce dans neuf catégories différentes : Éteinte (EX), Éteinte à l’état sauvage (EW), En danger critique (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacée (NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD)et Non évaluée (NE).
La liste rouge pour la France métropolitaine et l’outre-mer se base sur les critères internationaux de l’UICN et permet d’anticiper et de déterminer le risque de disparition des espèces animales et végétales sur nos territoires.
Elle se divise par sections géographiques (métropole, Martinique, Guadeloupe, Réunion, Guyane française…) et par espèces (mammifères, plantes, crustacés…).
D’après cette liste rouge, considérée comme référence dans le domaine de la protection de la biodiversité, en France métropolitaine :
De plus, 19% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce le sont tout autant. En ce qui concerne la flore, ce sont 15% des espèces d’orchidées qui sont menacées.
En outre-mer, la liste rouge montre que :
Le but principal de cette liste rouge est d’alerter la communauté internationale sur les menaces qui guettent certaines espèces afin que des politiques de conservation soient mises en place. Elle permet également d’inciter le public à adopter une conduite responsable de l’environnement et de ses espèces.
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09/12/24 à 13h08 GMT