Au Burkina Faso, l’économie est fortement dépendante de l’agriculture, mais est mise en difficulté à cause de la diminution des terres arables et la détérioration croissante des sols. La surexploitation des ressources naturelles, le changement climatique et la déforestation rendent la situation encore plus difficile. La dégradation des forêts entraîne une détérioration des sols, ce qui réduit les terrains cultivables.
Avec le soutien de la Commission européenne, du Luxembourg et de la Facilité de partenariat pour le carbone forestier (FCPF) ; le ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique du Burkina Faso a mis en place une stratégie permettant de réduire les émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD ).
Cette stratégie s’articule autour de quatre axes majeurs :
Les forêts ont un rôle primordial dans la protection de l’environnement, grâce à leur faculté à empêcher l’érosion, à maintenir les sols fertiles, à faciliter la pollinisation et à préserver la qualité de l’eau. Ce projet devrait permettre d’agir sur le plan environnemental avec la réduction des émissions de gaz à effet de serre, sur le plan social avec la réduction de pauvreté en aidant les citoyens dépendants de l’agriculture, et sur le plan économique.
Le gouvernement travaille également sur la mise en place d’un suivi du carbone avec un niveau de référence déclinable au niveau communal et d’un suivi par satellite de la couverture forestière entre autres.
Auteure: Lydie Hountondji
09/12/24 à 13h08 GMT