Une publication de la LPO, en date du 29 mai 2020, relate une demande adressée au Président de la République pour suspendre les activités de chasse jusqu’au mois de septembre 2020.
Comme l’évoque la publication, durant le confinement quelques dérogations ont été accordées localement pour la destruction des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts », malgré la suspension de destruction. La LPO souhaiterait que la suspension soit prolongée et qu’une analyse soit menée : savoir si oui ou non, durant la suspension, les atteintes aux activités agricoles et piscicoles ont augmenté ?
En effet comme l’évoque la publication, de nombreux préfets ont pu accorder des autorisations de destruction en préventif par le passé, alors que cela ne pouvait être non-nécessaire. Ainsi, la LPO souhaite profiter de cette occasion pour revoir la procédure et apporter de nouvelles preuves dans le cadre de la « régulation » massive des animaux sauvages.
Également, un autre point sur lequel la LPO s’est attardé : la destruction des animaux sauvages à travers les activités cynégétiques peut porter atteinte aux équilibres naturels. Ainsi, cela peut induire des risques de zoonoses. La LPO propose de lancer des études scientifiques pour vérifier la théorie exposée.
Pour consulter la publication en détail
Source de l’information : Newsletter de la LPO ; Illustration : Pixabay
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09/12/24 à 13h08 GMT