Comme de nombreuses autres villes du continent, N’Djamena fait face aux défis de l’urbanisation et de l’aménagement du territoire. La ville est en plein dynamisme et souhaite se doter d’une image plus attrayante à l’étranger. C’est dans le cadre de cette stratégie que la capitale tchadienne met en place un nouveau plan urbain dans l’objectif d’améliorer l’aménagement de la ville et de bâtir un urbanisme intégré et pleinement fonctionnel.
La réhabilitation du canal des jardiniers est un des points de réaménagement urbain entrepris par les autorités de la ville. Traversant la capitale, le canal crée une coulée verte dans les quartiers centraux qu’il traverse sur près de 2km. Autrefois canal de drainage au rôle hydraulique majeur, le canal est aujourd’hui devenu un dépôt sauvage qui ne cesse de se dégrader. Les déchets et eaux usagées s’y accumulent favorisant le développement de maladies pour les habitants vivant près de ce bras du fleuve Chari fortement pollué.
Un projet pour réhabiliter et valoriser le site afin d’améliorer les conditions de vie des habitants est mis en place par la ville de N’Djamena et soutenu financièrement par l’AFD. Le Projet d’aménagement du canal des jardiniers (PACAJ) est un grand programme d’investissement pour renforcer la fonction hydraulique du canal et promouvoir l’intégration urbaine en incluant d’autres aménagements connexes comme des espaces publics et des infrastructures pour le loisir et les sports.
Le projet prévoit un meilleur aménagement urbain par la réalisation d’infrastructures pour à la fois garantir une meilleure salubrité du site et diminuer la prolifération de maladies, et pour donner une nouvelle dynamique aux zones bordant le canal par la création d’espaces sportifs et récréatifs, mais aussi de marchés et d’espaces publics. Le projet devrait ainsi permettre d’améliorer le cadre de vie des 140 000 habitants qui jouxtent le canal et de donner une meilleure image de la capitale.
Source image : Urbaplan
09/12/24 à 13h08 GMT