Un nouveau type d'objectif environnemental est en train d'émerger, comparé au paiement de dommages-intérêts aux victimes d'injustices passées. L'idée est d'éliminer non seulement la pollution actuelle, mais aussi de prendre en compte et de neutraliser les dommages climatiques du passé des entreprises.
Un projet du Climate Accountability Institute, un groupe de surveillance, suit les émissions historiques des plus grandes sociétés pétrolières du monde. Les données du groupe, datant de 1965, classent les entreprises multinationales parmi les premières en matière des dommages causés à l ´envirronement par leurs activités.
En janvier 2020, la compagnie Microsoft Corp a annoncée son intention d'éliminer suffisamment de gaz à effet de serre pour réduire ses émissions et sa consommation d'énergie depuis sa fondation en 1975. L\' entreprise soutient des projets forestiers et a créé un fonds d'investissement climatique d'un milliard de dollars pour soutenir les technologies d'élimination du carbone.
L´entreprise Velux S/A vise aussi a éliminer le dioxyde de carbone qui correspond à ses émissions estimées depuis sa fondation en 1941. Pour Velux, ces paiements pour les émissions de son passé prendront la forme d'investissements dans des projets de conservation des forêts, qui peuvent agir pour réduire le dioxyde de carbone, empêchant la déforestation.
Au Royaume-Uni, certaines entreprises commencent à réfléchir à des lignes similaires. Le pays est devenu le premier pays à adopter un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050, en partie à cause de sa pollution dans le passé.
World Resources Institute, pense que les entreprises devraient d'abord travailler à la décarbonisation de leurs activités commerciales actuelles avant de s'attaquer à la pollution passée. Le plus gros impact de ces plans initiaux de dette carbone est peut-être d'encourager d'autres entreprises et même les gouvernements à faire de même.
19/11/24 à 15h53 GMT