C’est avec magnificence que les travaux de la 10ème Conférence internationale francophone d’entomologie (CIFE10) ont été ouverts, le 20 novembre 2023 à Yaoundé (capitale du Cameroun), par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur (MINESUP), Chancelier des ordres académiques, le Pr Jacques Fame Ndongo. Sous le thème : ‘’Entomologie au service de la biodiversité et du développement durable comme appui à l’émergence dans l’espace francophone’’.
Une thématique qui a, selon le MINESUP au cours de son discours, «pour finalité de contribuer à la transformation durable et harmonieuse des États francophones».
Avant de reconnaître que «les entomologistes sont les acteurs majeurs pour l’achèvement des trois des quatre piliers de la Stratégie nationale pour le développement pour la décade 2020-2030 (SND30)». En l’occurrence, «la transformation structurelle de l’économie nationale, le développement du capital humain et du bien-être, et la promotion de l’emploi et l’insertion économique.»
L’évènement scientifique qui a reçu le très haut accord du président de la République du Cameroun, Paul Biya, pour sa tenue à Yaoundé connaît la présence de plusieurs entomologistes de 28 nationalités à travers l’espace francophone.
En effet, cette conférence internationale qui est un cadre d’expression et d’échange entre entomologistes de l’espace française a enregistré 220 communications réparties dans différents thèmes évocateurs. Et du 20 au 25 novembre 2023 qu’elle va durer, des communications orales seront présentées dans 24 sessions scientifiques au campus de la faculté de médecine et des sciences biomédicales de l’université de Yaoundé 1.
Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une menace réelle sur la biodiversité, à travers l’exploitation anarchique des ressources forestières qui met en péril les équilibres écosystémiques dans l’espace francophone. Ce d’autant plus que, selon le président du Comité local d’organisation (CLO) de la CIFE10, le Pr Joseph Lebel Tamesse, «les insectes représentent plus de 80% des espèces animales connues et environ 65% des espèces vivantes».
Les insectes ayant une place primordiale dans la résolution des problèmes alimentaires, sanitaires, agricoles et environnementaux, le MINESUP a ainsi recommandé aux entomologistes que les travaux de la CIFE10 soient axés sur «une approche pragmatique et opérationnelle afin que l’enseignement supérieur participe à la transformation de la société».
L’expertise apportée par l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) que dirige l’entomologiste Dr Noé Woin (et l’un des vice-présidents du CLO de la CEFI10) aux côtés des autres partenaires (le Conseil phytosanitaire interafricain de l’Union africaine, le MINESUP, la faculté des sciences de l’université de Yaoundé 1, la faculté de médecine et des sciences biomédicales, l’Institut de recherche pour le développement…) de la CIFE10 a été magnifiée par Jacques Fame Ndongo.
09/12/24 à 13h08 GMT