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Stagnation des OGM au Québec en 2010



  • Statistique Canada vient de rendre publiques les données sur les OGM au pays. Selon Statistique Canada, 404 000 hectares de cultures au Québec seraient OGM. Ceci est presque équivalent à la superficie de toute l'île de Montréal (485 000 hectares). Cependant, les OGM n'occupent qu'environ 11,66 % de toutes les terres agricoles du Québec.

    En 2010, la production de maïs OGM au Québec couvrait 266 000 hectares contre 257 000 l'année précédente, soit une augmentation de 3,5 %. La proportion de maïs OGM dans la production totale de maïs reste relativement stable à environ 72 %.

    Quant au soya OGM, il couvrirait environ 127 000 hectares, en progression de 7 % par rapport à 2009. Il y a eu une légère baisse relative de la part du soya OGM dans la production totale de 49,57 % à 48,65 %. Il existe une demande extérieure importante pour le soya non-OGM québécois notamment grâce à l'étiquetage obligatoire qui existe dans une quarantaine de pays et qui permet aux consommateurs étrangers de choisir le bon soya non-OGM québécois. Par contre, il est fort probable qu'une grande partie de la production de soya OGM du Québec est refilée aux consommateurs québécois, car les gouvernements fédéral et de Jean Charest leur refusent toujours le droit de savoir et de choisir des aliments non-OGM.

    Le canola (ou colza) dont la quasi totalité est OGM couvrirait 11 500 hectares (12 000 hectares en 2009) soit une légère baisse d'environ 4 %.

    En résumé, les OGM au Québec sont principalement du maïs presqu'aux deux tiers (65 %), du soya pour 31 % et moins de 3 % pour le canola, une proportion stable depuis le début des années 2000. Le maïs est principalement utilisé pour l'alimentation animale et en particulier, pour la production porcine qui est déficitaire année après année et qui coûte des centaines de millions de dollars aux contribuables. Il est aussi certain que les OGM tolérants à un herbicide continueront de causer des problèmes aux agriculteurs.

    On peut donc dire que les contribuables québécois continuent à subventionner indirectement les OGM et la multinationale Monsanto qui vend aux agriculteurs les herbicides qui accompagnent les semences OGM, alors que les consommateurs eux, continuent à être gavés aux OGM sans leur consentement.
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