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Greenpeace demande au Sénat canadien de se mettre au travail et d’entreprendre dès maintenant une [R]évolution énergétique



  • Depuis lundi, le Comité de l'énergie, de l'environnement et des ressources naturelles du Sénat canadien est à Montréal. Éric Darier, directeur de Greenpeace Québec, a profité de l'occasion pour demander au Sénat canadien de se mettre au travail et d'entreprendre dès maintenant une [R]évolution énergétique. Voici un résumé de sa déclaration.

    La [R]évolution énergétique ou comment sortir des énergies fossiles

    [R]évolution énergétique est un document de 120 pages qui explique comment le Canada pourrait sortir des énergies sales (fossiles et nucléaires) d'ici 2050. Cette étude, adaptée au pays, se fonde sur une étude internationale de Greenpeace et du Conseil européens des énergies renouvelables (European Renewable Energy Council).

    Le scénario de Greenpeace indique une marche à suivre pour bâtir à l'échelle mondiale un avenir fondé sur les énergies renouvelables. Il recense les moyens permettant d'éliminer graduellement les combustibles fossiles et de réduire les émissions de CO2, tout en garantissant la sécurité énergétique, en fournissant de l'énergie à deux milliards de personnes qui n'ont pas accès à l'électricité et en créant, sur la planète, des millions d'emplois verts.

    Le scénario [R]évolution énergétique montre comment, d'ici 2050, les sources d'énergies renouvelables pourraient fournir 96 % de l'électricité produite au Canada et répondre à 92 % de notre demande totale en chauffage. S'il était suivi, ce scénario permettrait de créer d'ici 2030 environ 72 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables, et les économies totales en coûts de carburant pourraient atteindre 228 milliards de dollars ou 5,3 milliards par année au Canada.

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