Le comité de suivi de la charte environnementale du Sénégal invite les candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle à prendre en compte les questions environnementales dans leurs programmes de gouvernement, soulignant qu'un programme socio-économique qui ne prendrait pas en charge l'environnement ne saurait etre durable.
"La plus grande niche d'emplois se trouve dans les métiers verts " a soutenu dans un communiqué le professeur Adam Tidjani membre dudit comité. Soumise à l'approbation des candidats en lice pour le second tour de la présidentielle prévue le 25 mars, la charte de l'environnement du Sénégal a été élaboré lors d'un symposium organisé par l'université cheikh Anta Diop de Dakar en partenariat avec la fondation Konrad Adenauer. La rencontre portait sur le thème "Comment placer l'environnement au coeur du débat politique?
La mise en place de la charte environnementale du Sénégal se justifie par le fait que l'environnement aujourd'hui est en danger avec la raréfaction des ressources en eau, en produit halieutique selon les membres du comité. Aussi, pour inverser cette tendance, le comité de suivi à identifier un certain nombres d'actes à poser dans la prise en compte de l'environnement dans les programmes politiques.
Entre autres actes, le comité souligne la nécessité de promouvoir des politiques publiques de développement durable, invitant les politiques à concilier la protection et la mise en valeur de l'environnement, le développement économique et le progrès social. Il invite également à mettre en oeuvre une politique énergétique tendant à réduire la consommation des énergies fossiles en développant les énergies renouvelables.
APS
04/09/24 à 08h48 GMT