Le sommet de la terre de Rio ou Rio 20 avance à grands pas. Le draft zéro est en discussion dans les grandes capitales telles que Paris, News York et autres.
Les grands groupes se constituent et se concertent sur les positions communes pour Rio 20. Ainsi, de la francophonie à la commission Européenne, des discussions sur les thématiques de ce sommet sont en discussion.
La position de l'Afrique pour Rio 20.
De ce fait, nous nous interrogeons sur la position de l'Afrique. Pour rappel, il est important de souligner que lors du forum de la francophonie de Lyon pour la préparation de, Denis Sassou Nguesso, Président du Congo et porte-parole du continent, a soutenu la déclaration commune de l'Afrique sur Rio 20 porte principalement sur :
- l'engagement des pays développés d'allouer 0, 7 % du PIB à l'aide au développement
- l'adoption d'une solution équitable pour l'annulation totale de la dette
- la nécessité de la mise en oeuvre des plans de Bali et Johannesburg sur l'appui au renforcement de capacité et au transfert de technologie
- la mise en oeuvre des accords de Copenhague et Durban sur le fonds vert
- l'urgence de la prise en compte de la voix de l'Afrique dans les institutions internationales
- l'importance du cadre institutionnel pour l'environnement : le continent africain veut abriter une agence spécialisée des Nations Unies. Ainsi, l'Afrique souhaite que le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) devienne une agence spécialisée de l'environnement avec Nairobi pour siège. Il s'agit de la transformation du PNUE en l'Organisation Mondiale de l'Environnement comme le propose la France.
Quelle économie verte pour l'Afrique à Rio 20?
Selon Achim Steiner, Directeur Exécutif du PNUE, " Rio 20 constitue une réelle occasion de passer à la vitesse supérieur et de faire fructifier ces ''jeunes pousses'' ". Ainsi, ce sommet apparaît comme un moment dans ce 21ème siècle de mettre en liaisons toutes sortes d'énergies humaines, naturelles afin de créer des capitaux pour un monde meilleur. L'économie verte en est une.
Le PNUE, dans son rapport 2011, " vers une économie verte-Pour un développement durable et une éradication de la pauvreté-Synthèse à l'intention des décideurs ", souligne que l'économie verte est " une économie qui entraine une amélioration du bien-être humain et de l'équité sociale tout en réduisant de manières significatives les risques environnementaux et la pénurie des ressources ".
Ainsi, il serait important pour les gouvernants africains de tirer l'attention sur la mise en oeuvre de ce nouveau produit mondial. L'Afrique doit mettre en jeu au cours de ce sommet, son modèle de l'économie verte adaptée à sa réalité. Cette économie verte africaine doit prendre en compte la promotion des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, la question de l'eau et de l' assainissement, l'aménagement durable, les transports, la gestion durable des forêts et des déchets, l'agriculture et éco-conception des produits...
Quelle contribution de l'Afrique au sommet de Rio 20 ?
Il n'est pas surprenant de voir uniquement les gouvernants ou des représentants africains à ces grands rendez-vous. A RIO, il nous est recommandé aux africains de faire participer au niveau de leurs délégations, des spécialistes de la question, des responsables d'entreprises, des membres de la société civile pour une synergie de position et d'actions. Ainsi, la position commune africaine sur Rio 20 devrait reflèter celle de toutes parties prenantes (Gouvernement, entreprises et collectivités territoriales)
04/09/24 à 08h48 GMT