Quelque 20 femmes des 14 villages de la zone ouest riveraine du parc National du Niokolo-Koba ont bouclé lundi, une formation de 15 jours, devant leur permettre de mieux vivre de leur élevage et d'adopter des comportements favorables à la conservation de leur patrimoine naturel, a indiqué le docteur Ibrahima Lô, coordonnateur du volet élevage comme moyen de subsistance.

''Il s'agit d'une formation qui concerne les femmes pour plus ou moins créer des activités d'élevage au niveau de l'activité traditionnelle, qui leur permette d'avoir une meilleure rentabilité de cet élevage -là'', a-t-il dit à des journalistes.

''L'agriculture traditionnelle peut être un bon créneau, pour créer de la richesse dans le cadre de l'économie rurale'', a fait remarquer le docteur Lô, expliquant que le choix de cibler les femmes, qui sont les propriétaires des volailles dans les villages, a été ''mûrement réfléchi''.

''De plus, ce sont elles qui ont le plus de souci à gérer le foyer, à s'occuper de tout ce qui permet d'avoir rapidement de l'argent pour subvenir à certains problèmes liés aux ordonnances, à la nourriture, à l'éducation de leurs enfants, etc.'', a-t-il ajouté.

Ibrahima Lô a relevé que les 14 villages ciblés pour la formation sont situés dans une partie de la zone ouest riveraine du parc et à cheval sur les communautés rurales de Gounass et de Linkéring. Cela à raison de 7 villages environ dans chaque collectivité qui seront dans le programme.

Dans le cadre de la mise en oeuvre avec l'UICN qui a en charge le volet élevage comme moyen de subsistance, le projet PL4 P s'occupe des productions végétales et animales à la périphérie du Parc national du Niokolo-Koba. Il s'étend jusqu'au Badiar en Guinée, notamment dans le massif forestier du Fouta Djalon.

Le programme englobe trois pays que sont le Mali, le Sénégal et la Guinée dans le cadre de la réserve mondiale qu'est le Niokolo-Badiar.

L'UICN a mis en place un programme qui permet d'utiliser l'élevage comme moyen de subsistance dans le cadre des changements climatiques dans l'interface entre la faune domestique et celle sauvage.

L'objectif de ce programme est de ''permettre de faire quelque chose au profit des populations riveraines des parcs à mieux vivre de leur élevage et avoir des comportements qui permettent la conservation plus ou moins de leur patrimoine naturel''.

BC/ADI/AD, APS

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