La crise énergétique de cette dernière décennie combinée avec l'impératif de la prise en compte des principes de durabilité dans les politiques de développement économique et social ont créé un regain d'intérêt pour les énergies renouvelables, mais surtout pour les biocarcurants.
Au Sénéagal, l'option politique concernant les biocarburants est devenu un enjeu majeur de la politique environnementale, et repose essentiellement sur le développement de la filière jatropha curcas. Le choix de cette espèce se jutifie par le fait que ses graines contiennent une huile à haute valeur énergétique dont les propriétés sont comparables avec celles du diesel.
En outre, les conditions agro-écologiques en Afrique de l'ouest se prêtent à la culture de jatropha qui est peu exigeante en intrants( engrais pesticides) et relativement adaptée à la sécheresse.
C'est dans ce contexte que, L'Ecole Nationale Supérieur d'Agriculture (ENSA) de l'université de Thies et des partenaires nationaux (Institut Sénégalais de Recherche Agricoles, Université Gaston Berger de Saint Louis et Université de Dakar) sous régionaux (Institut de l'Environnement et de Recherches Agricoles de l'université de Ouagadougou du Burkina Faso et l'institut national de Recherche agricoles du Bénin) et internationaux (Institut de recherche pour le développement de France) ont mis en place avec le soutient financier de l'union Africaine, un programme de Recherche /développment dont l'objectif spécifique est de mettre au point des technologies de production et d'utilisation durables de biocarurant de jatropha en vue de contribuer au développement durable en milieu rural et d'améliorer le niveau de vie et le bien être des communautés locales.
Aïssatou Diouf
04/09/24 à 08h48 GMT