Le coordonnateur du processus de réactualisation de la Stratégie nationale et du plan d'action de conservation de la biodiversité au Sénégal (SPNAB), capitaine Lamine Kane, a indexé jeudi à Saint-Louis (Nord) la pauvreté comme élément influent dans la dégradation des écosystèmes.
''Dans le delta
du fleuve Sénégal, à côté du phénomène des changements climatiques, la pauvreté
est un élément qui contribue à la dégradation de l'écosystème'', a dit le
capitaine Kane, en marge d'un atelier consacré à la révision de la SPNAB.
Il fait référence notamment aux actions néfastes des populations sur la forêt
et les ressources naturelles pillées en vue d'être vendues pour assurer le
quotidien.
D'autres facteurs contribuent à la dégradation de la biodiversité, selon le
capitaine Kane. Comme facteurs dégradant pour la biodiversité, il a identifié
la salinisation des terres, les érosions éolienne, côtière et hydrique,
l'installation des entreprises agro-industrielles.
L'atelier était une occasion pour les parties prenantes installées dans la
région de Saint-Louis, de donner leur contribution à ce processus, a expliqué
le coordonnateur de la SPNAB. Il a mis l'accent sur la diversité des
écosystèmes rencontrés dans cette partie du pays.
''A Saint-Louis, nous nous intéressons à la zone éco-géographique du delta du
fleuve Sénégal'', a-t-il précisé. ''En plus des causes de perte de biodiversité
et leurs conséquences du point de vue du fonctionnement des écosystèmes et sur
les espèces, les parties prenantes vont nous aider à élaborer des esquisses de
solution.''
AMD/SAB
APS04/09/24 à 08h48 GMT