La Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a annoncé que l'UNESCO ferait tout son possible pour protéger et reconstruire le patrimoine culturel extraordinaire du Mali, décrivant celui-ci comme " un élément essentiel de l'identité du pays, de son passé et de son avenir. La restauration et la reconstruction de ce patrimoine donnera au peuple du Mali la force et la confiance pour reconstruire l'unité nationale et regarder vers l'avenir. "
" Dans cette période de tumultes, le plus grand risque réside dans le trafic illicite de biens culturels, et les manuscrits anciens du Mali sont particulièrement vulnérables ", a déclaré la Directrice générale, soulignant l'importance de la
Convention de l'UNESCO de 1970. Dans ce contexte, elle a renouvelé son appel aux responsables des pays voisins du Mali, ainsi qu'à Interpol, l'Organisation mondiale des douanes et tous ceux impliqués dans le marché de l'art, les exhortant à faire preuve de vigilance pour empêcher l'exportation et le trafic illicites de tout objet culturel du pays.