La dégradation des terres constitue aujourd'hui "une sérieuse menace" sur les ressources agricoles, pastorales et forestières, avec pour conséquence "un véritable mouvement migratoire des populations", a déclaré le lundi 4 mars 2013 à Dakar, l'adjoint au Directeur des Eaux et forêts, le colonel Aliou Diouf, selon une dépêche de l'Agence Sénégalaise de Presse.
"Le phénomène de dégradation des terres constitue aujourd'hui une contrainte majeure au développement économique et social du pays, faisant peser une sérieuse menace sur les ressources agricoles, pastorales et forestières, engendrant ainsi un véritable mouvement migratoire des populations", a-t-il indiqué.
Le colonel Diouf présidait l'ouverture d'un atelier d'échanges de deux jours, sur l'élaboration de la stratégie de la gestion durable des terres au Sénégal et la validation du rapport du Programme national d'action pour la lutte contre la désertification (PAN/LCD).
D'une durée de deux jours, la rencontre a enregistré la participation de plusieurs experts ainsi que de nombreux Directeurs nationaux.
Face aux participants, le colonel Diouf a souligné "l'urgente nécessité à mettre en oeuvre des stratégies concertées et opérationnelles en vue de juguler ce phénomène".
"Aujourd'hui, au moment où la pression s'intensifie sur les ressources naturelles, nous assistons à un déficit de plus en plus accentué dans le financement de la gestion des terres et l'environnement", a-t-il noté.
"Aujourd'hui il n'est nullement besoin de démontrer que la prise d'initiative dans ce domaine reste relativement timide ; d'où la nécessité d'intensifier la réflexion", a poursuivi le colonel Diouf.
Dr Arnaud Zagbaï
Source : Agence Sénégalaise de Presse04/09/24 à 08h48 GMT