Les changements climatiques et les actions anthropiques, en particulier les terroirs saturés et dégradés, le surpâturage et la transhumance, les défrichements expéditifs, les feux de brousse, les pratiques agricoles non appropriées et la surexploitation des sols peu productifs sont autant de faits qui ont favorisé et aggravé l'avancée de la désertification, la dégradation des terres.
Les effets conjugués et persistants de la désertification et des changements climatiques ont abouti à la destruction des équilibres triptyques Développement /Ressources Naturelles/ Environnement et ont engendré une forte détérioration des écosystèmes et des systèmes de production ainsi que, des impacts sociaux, économiques et démographiques importants. C'est dans ce contexte qu'a émergé par la volonté des Chefs d'Etat et de Gouvernement des Etats Saharo-sahéliens, l'Initiative Africaine de la Grande Muraille verte (IAGMV).
Ce projet ayant pour but de créer une bande de plantations large de 15 km sur les 7 100 km reliant Dakar à Djibouti3, cela suivant un tracé défini en grande partie selon la géolocalisation des populations, la pluviométrie et les limites du Sahara. Il faut cependant savoir que la GMV n'est pas conçue comme un mur d'arbres courant de part et d'autre du Sahara mais comme un ensemble d'actions de conservation et de protection des ressources naturelles pour lutter contre la pauvreté.
Source: edd.csfef.org04/09/24 à 08h48 GMT