Les représentants de 28 pays africains ont élaboré [le 4 juillet 2013 à Nairobi] un projet de feuille de route pour amener le continent à atteindre l'objectif sur la gestion rationnelle des produits chimiques tout au long de leur cycle de vie en 2020.
Les dispositifs institutionnels et juridiques nationaux pour assurer une bonne gestion des produits chimiques sont souvent insuffisants, particulièrement en Afrique. A l'issue d'une réunion de trois jours au siège du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) à Nairobi, au Kenya, des délégués se sont basés sur les expériences de la Zambie, du Burkina Faso et de l'Ouganda pour élaborer un plan qui servira à formuler des législations appropriées qui pourront être appliquées pour changer cet état de fait.
" La feuille de route aidera les pays africains à accélérer l'intégration d'une gestion rationnelle des produits chimiques dans la planification nationale de développement, une composante clé des produits chimiques et du financement des déchets tels que convenu en début d'année par le Conseil d'administration du PNUE "a déclaré Tim Kasten, Chef de la section Chimie du PNUE. La Zambie, le Burkina Faso et l'Ouganda ont présenté leurs projets de feuille de route nationaux pour la sensibilisation au besoin d'une gestion rationnelle et le développement de cadres juridiques incitatifs.
La feuille de route vise 8 domaines d'actions identifiés dans la déclaration faite en Avril 2012 par le Ministère de l'environnement Suédois, Lena Ek, qui sont: : la sensibilisation, l'accès à l'information, les aspects relatifs à la santé, la substitution, l'utilisation efficiente des ressources, les produits chimiques dans l'agenda du développement, le renforcement de capacité, la gouvernance internationale de l'environnement
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Le défi que doit relever l'Afrique est particulièrement urgent selon les projections du rapport du PNUE UNEP's Global Chemicals Outlook (perspectives mondiales en matière des produits chimiques) qui projette un accroissement drastique de l'utilisation, de la production et de la vente des produits chimiques dans les pays en développement dans les années à venir, en plus des augmentations significatives des dernières décennies.
En outre, le rapport 2013 du PNUE Costs of inaction (Coûts de l'inaction) révèle des coûts économiques élevés relatifs aux impacts sur la santé , l'environnement et le développement qui sont liés à une mauvaise gestion des produits chimiques.
Le rapport rappelle par exemple une étude de l'Organisation mondiale de la santé de 2011 qui montre que 4,9 millions de morts et que 86 millions d'années de vies perdues pourraient être attribués à une exposition environnemental ainsi qu'à une gestion de certains produits chimiques.
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Source : www.unep.org
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04/09/24 à 08h48 GMT