Dans un communiqué du 24 septembre, Ségolène Royal a repoussé l'obligation de mesurer la qualité de l'air dans les 9.000 crèches et 17.000 écoles maternelles françaises, prévue entre 2015 et 2023 selon le type d'établissement, et l'a remplacé par un guide de bonnes pratiques Ecol'air, développé en 2011 par l'Ademe. En effet, les décrets parus fin 2011 et début 2012 inquiétaient les maires quant à leur mise en œuvre. Les établissements concernés devaient notamment faire appel à un organisme accrédité pour effectuer l'évaluation des dispositifs d'aération et la surveillance de trois substances prioritaires (formaldéhyde, benzène, CO2) tous les sept ans, ce qui aurait entraîné des coûts importants pour les communes.
En revanche, la Ministre de l'écologie ne précise aucune date de report pour cette obligation
Le responsable de la Fédération des associations de surveillance de la qualité de l'air, Bernard Garnier, estime qu’un simple "guide de bonnes pratiques" ne suffit pas. Selon lui, "en complément du guide de bonnes pratiques et au regard de la complexité et de la multiplicité des facteurs et des acteurs qui conditionnent la qualité de l'air intérieur, la vérification périodique par la mesure reste le garant de l'efficience des pratiques".
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04/09/24 à 08h48 GMT