Ségolène Royal dévoile mardi 23 décembre 2014 une première liste de 58 lauréats de l’appel à projets « territoire zéro déchet, zéro gaspillage », l’ampleur de la mobilisation locale ayant dépassé les prévisions initiales qui s’élevaient à 20 lauréats.
Cet appel à projets a pour objectif d’accompagner des collectivités volontaires dans uene démarche exemplaire et participative de promotion de l’économie circulaire, via la mobilisation de l’ensemble des acteurs locaux (associations, entreprises, citoyens, administrations, commerces) autour des objectifs suivants :
- Réduire toutes les sources de gaspillage,
- Donner une seconde vie aux produits,
- Recycler tout ce qui est recyclable.
Les territoires retenus rassemblent plus de 7,5 millions d’habitants, dont 3 collectivités d’Outre-mer, et s’engagent à réduire de plus de 10 % de leurs déchets, ce qui correspond à plus de 240 000 tonnes évitées et 43 millions d’euros d’économies par an.
Chaque territoire a sélectionné un programme d’actions permettant d’améliorer la gestion des déchets au quotidien, comme par exemple :
- La ville de Roubaix (Nord) mobilise 101 familles autour du défi de réduire de 50% leur production de déchets par an ; celles qui y parviendront obtiendront un remboursement de 50% de leur taxe d’ordures ménagères.
- La Communauté Urbaine de Bordeaux (Gironde) soutient un projet « mon quartier à alimentation positive », pour lutter contre le gaspillage alimentaire et valoriser les biodéchets, en mobilisant les habitants, les commerçants et les entreprises à l’échelle d’un quartier.
- Le Syndicat Mixte du Pays de Sarrebourg (Moselle) met en place un « accueil réemploi » en déchetteries en y installant des conteneurs dédiés au réemploi. En partenariat avec l’association Emmaüs, une permanence est assurée pour accueillir les objets rapportés par les particuliers, puis les remettre en état.
Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement spécifique du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, via l’ADEME, qui mettra à leur disposition :
- son expertise technique,
- un soutien financier pour l’animation de la démarche,
- des aides à l’investissement prioritaires et bonifiées.
Les territoires candidats, dont le dossier doit encore être approfondi, bénéficieront d’un appui de l’ADEME pour lancer les actions les plus mâtures et poursuivre leur réflexion, avant d’envisager une labellisation.
Source : Ministère
Communiqué du Ministère