De Joop van Bodegraven, conseiller politique sur la conservation de la nature pour le Ministère néerlandais de l'agriculture, de la nature et de la qualité des aliments
Les Pays-Bas sont un pays densément peuplé, le niveau de vie est élevé et l'industrie agricole et alimentaire jouissent d'une renommée mondiale. Cependant, l'utilisation intensive des terres exerce une pression sur l'environnement local entraînant la dégradation de la biodiversité et des services écosystémiques.
Seulement 14% des terres aux Pays-Bas sont recouvertes de végétation naturelle ou semi-naturelle ou de forêts : il reste peu de biodiversité indigène. Les pratiques des entreprises néerlandaises et les habitudes de consommation des consommateurs hollandais ont imposé de fortes pressions sur les ressources foncières d'autres pays du monde.
Pour inverser cette tendance, le gouvernement néerlandais et ses partenaires font de considérables efforts pour conserver la biodiversité et les paysages naturels à haute valeur ajoutée qui fournissent de nombreux services à la société. De nombreuses politiques encouragent l'utilisation des terres et les solutions fondées sur la nature pour répondre aux besoins des populations et stopper la perte de biodiversité.
“La prise en compte du capital naturel national peut contribuer à des initiatives à différentes échelles qui permettraient d'améliorer la qualité de la vie aux Pays-Bas"
Cependant, les changements du capital naturel, les compromis et les synergies liés aux différents services écosystémiques ne sont souvent pas pris en compte. Par conséquent, une transition est nécessaire vers un avenir où les entreprises, les représentants du gouvernement et d'autres parties prenantes mesureront plus précisément leur dépendance et leur impact sur le capital naturel. Cela contribuera à créer une société plus durable...
Lire la suite de l'article du PNUE (985 hits)
04/09/24 à 08h48 GMT