Le 29 mai dernier, à Kinshasa, une trentaine de représentants des communautés catholiques, protestantes, évangéliques et musulmanes aux côtés de chefs traditionnels de peuples autochtones de République démocratique du Congo se mis d’accord pour une action concertée en faveur de la protection de la forêt du Bassin du Congo. Le but de la démarche était de sensibiliser les différentes confessions religieuses en vue d'une implication accrue dans la lutte contre la dégradation de la forêt.
Ces ministres du culte ont noté, durant leur rencontre, que la promotion des valeurs traditionnelles congolaises dans des forêts dites « sacrées », espaces interdits d'accès mais réservés à certains rites d'initiation ou autres rites spirituels, peut notamment contribuer à la conservation de forêts congolaises. Gardiens de la foi ou des traditions ancestrales, ces leaders peuvent également peser de leur poids pour influencer positivement les politiques publiques en la matière.
La rencontre de Kinshasa va dans le sillage deux précédentes assises inter-confessionnelles lancées à Oslo en juin 2017 en faveur de la protection de la forêt tropicale. La RDC était un des acteurs majeurs de celles-ci.
04/09/24 à 08h48 GMT