Le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI) et celui de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER) ont signé un accord-cadre évalué à 1 063 440 000 Fcfa, le 02 juillet 2018 à Yaoundé.
En effet, pour le compte de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD) pour le premier et du Projet de développement des chaînes de valeurs agricoles (PD-CVA) pour le second, la convention bénéficiant de l’appui technique et financier de la Banque africaine de développement (BAD) a été paraphée par leurs tutelles, respectivement Dr. Madeleine Tchuinté et Henri Eyebe Ayissi.
«Produire et livrer environ 1 600 000 graines pré-germées de palmier à huile et 4 000 000 rejets d’ananas ; multiplier dans les parcelles de l’IRAD, 500 000 rejets de base pour cultiver, en vue de la relance et de la recherche sur l’ananas ; construire et réhabiliter des infrastructures ; et organiser des voyages d’échanges sur les techniques modernes de production de plants de bananier plantain». Voilà défini le cahier de charges du projet à implémenter par l’IRAD dirigé par Dr. Noé Woin, en faveur du PD-CVA coordonné par Mahamat Abakar.
En effet, pour une durée de 45 mois, l’accord-cadre estimé à 1 063 440 000 Fcfa (soit 978 440 000 en transfert direct en capital et 85 000 000 en équipements et matériel roulant acquis directement par le Projet et rétrocédés à l’IRAD vise l’étroite collaboration entre l’IRAD et le PD-CVA.
Il est ainsi question de développer des variétés et la production des semences de pré-base au Cameroun.
Étant l’un des bras séculiers du gouvernement en matière de développement agricole, l’IRAD est appelé à apporter une assistance technique au PD-CVA.
Il s’agit pour cet institut, d’après Henri Eyebe Ayissi, «de produire davantage le matériel végétal de qualité et en quantité suffisante au profit des producteurs des spéculations que sont l’ananas, le bananier plantain et le palmier à huile». Les trois filières cibles du Projet de développement des chaînes de valeurs agricoles.
Et le MINADER de renchérir : «Au Cameroun, la création des variétés et la production d’un tel matériel végétal est dévolue aux instituts de recherche, sous la supervision du MINRESI, qui en assure la tutelle».
Pour la réussite de ce projet, susceptible de contribuer à la mise en œuvre de l’Agriculture de seconde génération, avec une emphase sur le développement des chaînes de valeur, Dr. Madeleine Tchuinté a promis de veiller «au strict respect du cahier de charges».
Tant mieux pour l’autosuffisance et la sécurité alimentaire au Cameroun et dans la sous-région Afrique centrale.
04/09/24 à 08h48 GMT