Si vous vous êtes rendu sur l’esplanade du Siège de l’ONU à New York cet été, vous avez pu voir une maisonnette en bois, au toit vitré, muni de capteurs solaires, dont le mur principal arborait des jardinières où poussaient piments, tomates et autres plantes potagères.
Il s’agit d’une nouvelle « unité d'éco-logement » qui a été dévoilée lors du Forum politique de haut niveau des Nations Unies sur le développement durable, afin de susciter des discussions sur l’avenir des logements décents, abordables et durables, une initiative conjointe de l’Université de Yale et d’ONU environnement.
Selon l’ONU, notre planète est confrontée à un triple défi en matière de logement.
Environ un milliard de personnes vivent dans des habitations informelles à travers la planète.
Le secteur du logement utilise 40% des ressources totales de la planète et il est responsable de plus d'un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
L'urbanisation rapide et la croissance économique mettent les communautés au défi de s'accroître durablement, intensifiant ainsi la nécessité d'innover dans les secteurs de construction et des infrastructures.
Il est donc primordial de trouver des moyens de combler les besoins en logement tout en préservant les ressources de la planète et en luttant contre le changement climatique.
La micro maison exposée sur l’esplanade de l’ONU a une superficie de 22 mètres carrés et peut loger jusqu’à 4 personnes. Elle est entièrement alimentée grâce à des énergies renouvelables et est auto-suffisante en eau et en électricité.
Elle est dotée d’un système de filtration de l’air à base de plantes et arrive à produire environ 1.000 portions individuelles de légumes et de fruits par an, dans un contexte climatique semblable à celui de New York.
Ce module écologique est conçu pour être adapté à différents contextes. Un modèle adapté à Nairobi devrait être construit prochainement. L'itération de New York est désormais partie pour San Francisco,
Cette semaine dans Escale, tour d’horizon de ce module écologique avec la Directrice du Centre pour les écosystèmes dans l’architecture de l’Université de Yale, Anna Dyson.
Communiqué de l'ONU (974 hits)
04/09/24 à 08h48 GMT