Lorsque la Côte d’Ivoire a accédé à son indépendance en 1960, le gouvernement ivoirien a fait de l’éducation une priorité nationale et a procédé à la construction d’écoles primaires, secondaires générales et techniques. Cependant, la crise économique des années 1980 et l’avènement des Programmes d’Ajustement Structurels (PAS) ont entrainé une réduction draconienne des financements de l’État en direction des écoles publiques.
Toutefois, devant la demande croissante en éducation et l’insuffisance des structures d’accueil publiques, l’État a décidé d’autoriser l’ouverture d’écoles privées sur l’ensemble du territoire national à travers une convention de concession de service public faisant en sorte que l’État subventionne largement ces écoles privées.
Dès cet instant, on a assisté à un développement des écoles privées sur l’ensemble du territoire ivoirien pour répondre à la forte demande en éducation. La privatisation, tout azimut, de l’éducation fait qu’aujourd’hui, il existe dans certaines localités dix fois plus d’écoles privées que d’écoles publiques.
Mais qu’en est-il de la qualité de l’éducation dans ces écoles privées largement subventionnées par les fonds publics ? Une vaste recherche menée par le docteur Claude Koutou répond à cette question. Le rapport de cette recherche a été dévoilé à Abidjan le 5 avril en présence de représentantes et représentants de l’Internationale de l’Éducation, du Comité syndical francophone de l’éducation et de la formation, de l’Internationale de l’Éducation Région Afrique et des six syndicats affiliés à l’IE en Côte d’Ivoire réunis au sein de l’Internationale de l’Éduction Section Côte d’Ivoire (IESCI). (…)
Par: Luc ALLAIRE,Secrétaire Général
Comité syndical francophone de l'éducation ett de la formation (CSFEF)
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04/09/24 à 08h48 GMT