La République Démocratique du Congo, un des pays ayant la plus grande quantité d'eau douce et un nombre très élevé de chutes et rapides tout au long du cheminement de son fleuve, le fleuve Congo cependant, Ironiquement, il est l'un de pays dont les habitant sont les moins fournis en électricité et en eau potable domestique.
La grande majorité des résidents du Bassin du Congo ne sont pas connectés à l’eau potable. Moins de la moitié des citadins disposent d’eau courante dans l’habitation. 90% de la population de RDC, par exemple, puise son eau potable dans des sources (souvent de simples sources captées), ou simplement de l’eau de pluie collectée des toitures des maisons et stockée dans des récipients ; même dans des villes comme Lumumbashi ou Kisangani (cf. « Problématique de l’eau en RDC », PNUE, 2010). Les citadins dépendent alors le plus souvent d’un accès collectif (robinet commun) ou bien de petits vendeurs d’eau qui parcourent la cité.
Le fleuve Congo est à lui seul capable d'alimenter toute l’Afrique et même une partie de l’Europe en hydro-électricité pourtant il est un contraste avec la réalité qui est une catastrophe avec dans sa capitale une proportion de 3/10 ayant un courant stable et régulier, dans l'ensemble de l'étendue de son territoire certains coins ne connaissent pas l'existence de l'électricité alors le seul barrage d'Inga pourrait suffire pour alimenter 24h/24 tous les foyers, aussi bien en électricité qu'en eau potable. De plus, certains coins de la RDC ont des chutes permettant de créer d'autres barrages assez puissants pour servir toute une province, notamment Kisangani.
En raison des infrastructures endommagées – dues aux sous-investissements voire aux conflits –, de la croissance rapide de la population, mais aussi du manque de capacité de gestion et de management des acteurs ou encore l’absence d’une politique harmonisée dans la région, seuls 26 pour cent de la population congolaise ont aujourd’hui un accès direct à une eau salubre. Cette situation a été observée dans les zones rurales mais également de façon croissante dans les villes connaissant une expansion rapide.
Cette inquiétude, qui occasionne un manque d'épanouissement de ses habitants, une incapacité à consommer de l'eau potable, cause de certaines maladies comme le choléra ou l'Ebola et encore une difficulté à consommer l'électricité pour la cuisine occasionnant la déforestation, l'exode rural ou encore les feux de forêts.
Il est surement temps d'agir, au plus vite en initiant des projets pour des solutions durables et en ouvrant l'accès a des investisseurs dans le domaine de l'énergie Hydro-électrique.
La RDC n'est pas dépendant de l'énergie solaire ni des éoliennes pour desservir l'entièreté de sa population.
De plus, certaines entreprises ne savent pas investir dans les zones rurales faute d'électricité et d'eau potable et les habitants, vivant déjà dans un seuil de pauvreté critique en moyenne, sont soumis à des factures exorbitantes pour l'eau et le courant domestique.
Ceci mérite une réflexion et surtout des solutions.
EAU ET ELECTRICITE POUR TOUS, A MOINDRE COUT ET PARTOUT !!!
[MOGED]
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04/09/24 à 08h48 GMT