Placé sous le thème «Exploitations familiales et souveraineté alimentaire : enjeux et défis», le Salon du monde rural au diocèse de Bafoussam, du 28 novembre au 02 décembre 2019, a connu la présence très remarquée de l’Institut de recherche agricole pour le développement (IRAD).
À travers ses stands d’exposition imposants, l’IRAD conduit pour la circonstance par son Directeur général, le Dr. Noé Woïn, a une fois encore émerveillé les acteurs de la longue chaîne de valeur agricole par les résultats fructueux de ses chercheurs.
À l’occasion, des semences améliorées des différentes spéculations jusqu’aux produits de transformation (café, riz, soja, maïs…), en passant par des alevins et des plants d’arbres fruitiers ont été mis à la portée des seigneurs de la terre.
À cet effet, (200%) des packages technologiques développés par l’Institut, qui permettent aux agriculteurs de passer de l’agriculture de subsistance à l’agriculture commerciale voire industrielle, ont été mis en vitrine. Notamment, des semences améliorées, des pratiques culturales modernes, l’irrigation, la petite mécanisation, le séchage, le stockage, la transformation, la mise en marché des produits agricoles générateurs d’importants revenus.
Un ensemble de techniques et technologies qui, selon les responsables de l’IRAD, corrigent les pratiques traditionnelles rétrogrades et permettent de faire de l’agriculture un véritable business, de limiter les importations massives de certains produits (riz, blé, maïs…) et la fuite des devises.
Pour ce faire, pendant les 5 jours du Salon qui a mobilisé grand monde au diocèse de Bafoussam, l’IRAD s’est illustré à travers bon nombre d’activités, à savoir : l’exposition des produits issus des résultats de recherche dans les cinq coordinations scientifiques de l’institut, la formation des producteurs (de l’aquaculture à la production des arbres fruitiers), la formation des élèves aux métiers agricoles et la distribution des semences améliorées.
L’Ouest représentant un bassin potentiel de production du pays, ce mini comice a permis à l’institut, bras séculier de l’État en matière de recherche agricole, d’imprégner les producteurs sur la relance de la culture du blé au Cameroun.
Joignant la parole à l’acte, l’IRAD a distribué aux producteurs des semences adaptées de blé et des fiches techniques de production et transformation de cette céréale en farine.
En vue de permettre aux aquaculteurs de passer à l’expérimentation des notions fraichement reçues des experts, des alevins leur ont été distribués.
À travers l’exposé du Dr. Eddy Ngonkeu sur le thème du Salon, le 30 novembre 2019, les forces et les faiblesses des producteurs ont été passées au peigne fin et des voies susceptibles de permettre l’amélioration de leur système traditionnel de production ont été inculquées au monde rural.
04/09/24 à 08h48 GMT