Un article de Muriel Florin paru dans l'édition du journal Le Progrès ce dimanche 22 mars 2020 relate le développement d’une nouvelle source d’électricité écologique. La source d’énergie mobilise les bactéries et les eaux usées pour créer de l’électricité. Le principe est simple et reprend le procédé de la pile classique.
La pile classique est constituée d’une anode qui libère des électrons et une cathode qui les récupère. Le transfert d’électron du pôle négatif au pôle positif crée une réaction chimique se transformant en courant électrique.
Comme l’évoque l’article, la biopile fonctionne sur le même principe qu’une pile classique. Seulement, les bactéries sont actrices du procédé. Elles vont dégrader la matière organique présente dans les eaux usées et transporter les électrons d’une électrode à l’autre (de l’anode à la cathode). Ce déplacement d’électron d’une électrode à une autre crée un courant électrique. On parle de pile à combustible microbienne. Egalement, ces mêmes bactéries pourraient participer à la dépollution de l'eau.
L’idée d’utiliser les bactéries comme moyen de dépollution et comme nouvelle source d’énergie est apparue au début du 20e siècle d’après l’auteur de l’article. Depuis, les travaux sur la question se poursuivent à travers le monde. Les résultats et les technologies sont en phases de développement. La difficulté repose sur l’exploitation et l’utilisation de la biopile dans une dimension plus large.
Naoufel Haddour, enseignant et chercheur à l’Ecole centrale de Lyon, explique que « Ce type de système pourrait aider les stations d’épuration à produire leur propre électricité de fonctionnement ».
Source : article du journal Le Progrès (accès sur abonnement); Illustration : Pixabay
Article du journal Le Progrès (575 hits)
04/09/24 à 08h48 GMT