Pointe Noire fait face à une rapide urbanisation, marquée par une croissance urbaine mal contrôlée et la multiplication des quartiers situés sur territoires inondables. Le réseau d’assainissement de la ville est sous-dimensionné et n’est pas en mesure de répondre efficacement aux nouveaux besoins des habitants. Régulièrement, la deuxième ville du Congo connait d’importantes inondations, exposant les populations les plus vulnérables aux risques des intempéries et à la propagation de maladies induite par le relachement des eaux usées et des déchets durant les périodes d’inondations.
L’aménagement urbain n’a pas suivi la croissance urbaine de Pointe Noire et la ville portuaire nécessite une remise à niveau importante pour être pleinement opérationnelle. Les filières de gestion des déchets et des eaux usées sont ainsi faiblement organisées et ne sont pas en capacité de répondre aux besoins technique de la ville. Ces faiblesses structurelles dans les infrastructures amènent, par exemple, les systèmes de drainage à être bloqués par les ordures favorisant d'autant plus les inondations.
Pour faire face à cette situation, le ministère de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux (MAETGT) et la municipalité de Pointe Noire mettent en place d’importants travaux pour l’amélioration des services techniques de la ville et de la gestion des déchets et des eaux usées notamment. Soutenu par l’AFD à hauteur de 40 millions d’euros, le projet prévoit également la construction d’infrastructures de drainage pluvial pour limiter les risques d’inondations et permettre un meilleur assainissement de la ville.
Le projet devrait ainsi à terme permettre d’améliorer le cadre de vie et la santé de la population ponténégrine en assurant une meilleure structure technique de collecte des déchets et des eaux usées et en réduisant les coûts associés aux inondations durant la saison des pluies.
Source image : Wikimedia Commons Licence Creative Commons
04/09/24 à 08h48 GMT