(Source: Afrik 21, mai 2022)
Le projet sur la mise à l’échelle des innovations transformatrices dans les systèmes alimentaires, l’utilisation des terres et la restauration à base de cacao en Côte d’Ivoire (Scolur-CI) est sur les rails. D’un coût de plus de 5 millions de dollars américains, (soit 3,5 milliards de francs CFA), le projet vise à soutenir une filière cacao sans déforestation et à restaurer les forêts dans les paysages cacaoyers de Côte d’Ivoire. Notamment dans les localités de Guémon (à l’ouest), Mé (au sud) et Indénié-Djuablin (au sud-est), où près de 200 000 petit producteurs de cacao bénéficieront directement du projet. Pour accompagner les agriculteurs dans la transition vers un mode de production plus durable et plus rémunérateur en termes de revenus, le projet Scolur-CI se déploiera en trois axes d’intervention. La gestion durable des paysages cacaoyers avec une restauration forestière accrue pour soutenir l’agriculture et les services environnementaux, l’amélioration de l’efficacité et de la durabilité des chaînes de valeur du cacao en Côte d’Ivoire, et l’accroissement de la superficie du paysage forestier via la conservation et la restauration.
Une retombée de la COP15 sur la désertification.
La convention de partenariat relative au lancement du projet Scolur-CI a été signée le 11 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, entre le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, et la FAO. C’était en marge de la 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (Cnulcd) qui s’est tenu à Abidjan du 9 au 20 mai 2022.
Il faut saluer cette pertinente initiative qui vient apporter du dynamisme à une filière hautement stratégique pour le pays.
Dr Christophe GBOSSOU
Coordinateur EXPADD
www.expadd.org
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04/09/24 à 08h48 GMT