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Session plénière sur la diversité biologique
 et la gestion des écosystèmes



  • 26 août 2002 - Sandton Convention Centre

    Au cours de l'après-midi du 26 Août, les délégués présents à Johannesburg ont largement débattu du thème de la diversité biologique et de la gestion des écosystèmes. Signalons que ce thème fait partie des 5 questions sur lesquels les délegués vont se pencher au cours de ce Sommet. Il s'agit de l'eau, de l'énergie, de l'agriculture (examiné ce matin), et de l'environnement et la santé (éxaminé hier matin, en plus de celui de la biodiversité.

    La diversité biologique est sans consteste la base du développement durable, d'ailleurs 180 pays ont signé la convention. Le Conseiller du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), M. Peter Schei a illustré son propos en s'appuyant sur des statistiques selon lesquelles la plupart des biens que nous utilisons pour construire le développement durable nous proviennent des écosystèmes.Cela va des produits destinés à la consommation aux médicaments,en passant par l'eau. On estime que cela représente 33000 dollars par an,tandis que "la valeur économique de la biodiversité est estimée à environ 3 000 milliards de dollars par an ; les services des écosystèmes représentant eux 33 000 milliards de dollars par an, soit à peu près le PNB mondial".

    Il n'a pas non plus manqué de souligner que malgré les engagements pris au niveau international pour la protection de la biodiversité, "ces efforts pour l’instant n’existent que sur papier". De plus, il dénonce le manque de moyens financiers, malgré l'octroi de 2,92 Milliards de dollars (ce qui représente 1 % des subventions accordées à l'agriculture) au fonds pour l'environnement mondial.

    Le Secrétaire exécutif de la Convention sur la diversité biologique, M. Hamdallah Zedan a par la suite pris la parole. Après être revenu sur les avantages de conserver la biodiversité, il soulève un certain nombre d'obstacles à la mise en oeuvre des résolutions internationales dans ce domaine. Il retient le manque de volonté politique de la part des décideurs, mais aussi le manque de cadres institutionnel, réglementaire, financier et politique adéquats.

    Le débat qui a suivi a vu la participation des représentants des grands groupes comme les scientifiques, les agriculteurs, les collectivités locales, les populations autochtones, des représentants de l'UICN, de même que de ceux des institutions nationales en charge des questions liées à la biodiversité. Ainsi, les interventions des Ministres de l'Environnement de l'Inde, du Royaume Uni, de l'Ouganda et de l'Equateur ont été enrégistrées.
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