Hier Mardi 27 Août, le secteur agricole a été au coeur des débats lors de la 4ème séance plénière du SMDD. La modération a été assurée par M. Pronk, Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l'ONU.

Ce fut l'occasion pour les participants de se pencher sur les préconditions et les facteurs (endogènes et exogènes) d'une agriculture durable. S'il est vrai que les facteurs physiques (nature des sols, climat et végétation) jouent un rôle non négligeable dans la promotion de l'activité agricole, surtout dans les pays en développement où le peu de maîtrise de ces éléments contraint encore les paysans à dépendre entièrement "du ciel", ils n'en constituent pas moins les seuls éléments déterminants. C'est ce qu'ont compris les délégués qui se sont plus appesanti sur les questions politiques et économiques incontournables dans la mise en oeuvre d'une agriculture durable.

M. Pedro Sanchez, Directeur du Centre International de Recherche sur l'Agroforesterie a fait un exposé préliminaire dans lequel il a mis l'accent sur le fossé qui existe entre les pays du Nord et ceux du Sud où l'économie repose essentiellement sur l'agriculture. Il a également appelé la communauté internationale à oeuvrer dans le sens de favoriser l'emergence de technologies adéquates dans ces pays, afin d'améliorer la productivité et de lutter efficacement contre la faim.

A sa suite, des experts représentants des organismes et des grands groupes ont été invités à réagir sur des questions précises et pertinentes posées par le modérateur. Le débat qui a suivi a vu les questions liées à l'accès au marché par les petits producteurs des pays en développement, à la subvention accordée aux agriculteurs des pays du Nord, et aux OGM revenir comme un leitmotiv.