Lors d’un événement parallèle, Monsieur l’ambassadeur Daniel Stauffacher et Monsieur Adama Samassekou Président du Comité Préparatoire du SMSI, ont conjointement présenté, dimanche 1 septembre, le Sommet Mondial sur la Société de l’Information qui se tiendra en 2003 à Genève et en 2005 à Tunis.
Mr Adama SAMASSEKOU, à gauche Mr Daniel STAUFFACHER, à droite
Photo: Florent Breuil/Agora 21

Il s’agit d’un sommet qui se tiendra sous le haut patronage du secrétariat général des Nations Unies et qui se déroulera en deux phases du 10 au 12 décembre 2003 en Suisse, à Genève et en 2005 en Tunisie, à Tunis. Le résultat attendu de cette conférence est d’une part une déclaration de principe et d’autre part la proposition d’un plan d’action.

Lors de son intervention Mr Adama Samassekou a souligné l’originalité de ce travail déjà engagé - la première PreCom ayant eu lieu début juillet à Genève - et qui outre la nouveauté du domaine abordé, se déroulera en deux phases et sur deux continents différents. L’accent est mis sur la nécessité de construire un nouveau partenariat international qui puisse impliquer tous les acteurs : gouvernements et la société civile dans son ensemble. L’ambition d’une telle initiative est de transformer la fracture numérique en perspective numérique. Il faut accélérer le processus du développement durable et la société de l’information peut être un outil qui permette de réduire la distance entre les pays nantis et les pays les moins nantis. L’enjeu est également de promouvoir la diversité culturelle et linguistique qui est une richesse de notre monde.

Mr Adama Samassekou Président du Comité Préparatoire du SMSI Photo: Florent Breuil/Agora 21

Pour que ce sommet soit une réussite, il faudra dépasser la méfiance qui peut exister entre les grands groupes d’acteurs et mobiliser la société civile dont le rôle est capital en terme d’information. Le maintien d’une bonne articulation entre Genève et Tunis sera un élément clef dont les organisateurs espèrent profiter pour créer l’opportunité de faire de ce sommet un espace de nouveau dialogue entre les nations, basé sur l’écoute, la solidarité et le partage.